La vente d’animaux devient interdite entre les particuliers

C’est officiel, un particulier n’aura plus le droit de vendre un animal de compagnie sans que celui-ci ne soit déclaré et que le particulier dispose d’une capacité d’éleveur.

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Comme vous le savez, vendre un chien peut rapporter gros, très gros ! Ça, c’était avant le 1er janvier 2016… Car la loi vient d’être validée, et tous ceux qui ne la respecteront pas se verront contraints de payer une amende d’une valeur de 7 500€. Une amende qui reste assez chère, ce prix permettant de dissuader la vente d’animaux entre particuliers. Selon le ministère de l’Agriculture ce phénomène de mode vaudrait en moyenne plus de 1,5 milliard d’euros, une somme importante que le ministère aimerait bien contrôler afin de mettre à disposition cet argent dans les associations types SPA… L’avantage de cette réforme est multiple pour l’état, celui-ci pourra organiser un meilleur suivi de l’évolution des races, engranger des taxes ainsi que de lutter contre les abandons trop répétitifs.

Je souhaite continuer l’élevage d’animal, comment dois-je procéder ?

Vous êtes un amoureux des animaux, et vous souhaitez continuer l’élevage d’animaux, il faudra dès aujourd’hui respecter quelques formalités :

  • – Déclarer votre activité auprès de la chambre de l’agriculture
  • – Obtenir une capacité d’éleveur (2 jours de formation suivi d’un examen)
  • – Disposer de locaux conformes aux normes




Un marché qui ne cesse d’évoluer grâce à internet

C’est donc un gros travail qui attend l’état et les propriétaires des sites spécialisés dans la cession ou la vente d’animaux en ligne, car le vendeur devra obligatoirement déclarer son numéro de référencement (capacité d’éleveur). L’état quant à lui, devra surveiller toutes les annonces suspectes pouvant générer des profits désormais « illégaux ». La SPA devra elle aussi redoubler de vigilance en signalant les annonces non réglementaires se trouvant sur la toile auprès de la cellule national anti-trafic.
Le but ultime de cette réforme est de protéger l’acheteur et le vendeur mais surtout l’animal afin de faire baisser les taux d’abandons qui sont encore trop élevés selon Jennifer Megna « Il faut se mettre en règle … Au moins, chez nous il y aura un suivi à partir d’un contrat d’adoption, et si cela ne se passe pas bien nous avons le droit de reprendre l’animal. C’est une garantie. Autant pour le vendeur, que l’acheteur et pour l’animal. »